L’équilibre financier : définitions et notions

L’équilibre financier : définitions et notions


L’équilibre financier d’une entreprise est fonction de la cohérence qui existe entre ses emplois et ses ressources. Cette cohérence détermine en effet sa solvabilité et sa liquidité. L’équilibre financier est apprécié traditionnellement par l’étude de la relation entre le Fonds de Roulement (FR), le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) et la Trésorerie (T).


1. Définition du Fonds de Roulement et du Besoin en Fonds de Roulement
Le FR est un solde qui traduit la cohérence du financement structurel de l’entreprise. Selon l’approche retenue, il peut être définit de deux manières. Ainsi, on a :
FR Liquidité             =Ressources à plus d’un an – Emplois à plus d’un an
          = (CPr nets + DLMT) -(AI net +Créances à plus d’un an)
                                     = CPe – (AI net +Créances à plus d’un an)
FR Fonctionnel     = Ressources stables  – Emplois stables
                                    = CPr + DF – AI
De façon générale, lorsqu’on parle de FR, et notamment dans l’établissement de la relation de trésorerie, c’est du FR fonctionnel qu’il s’agit.
Dans tous les cas, le FR doit en principe être positif. Lorsqu’il est négatif, cela veut dire que l’entreprise ne finance pas la totalité de ses emplois structurels avec des ressources stables ; ce qui constitue un déséquilibre.
Quant au BFR, il n’a véritablement de sens que dans une optique fonctionnelle. Il représente le besoin de financement généré par le cycle d’exploitation de l’entreprise. Il se calcule ainsi :
BFR          = Emplois cycliques – Ressources cycliques
                   = Stocks +Créances liées à l’activités économique – Dettes liées à l’activité économique
Ce BFR global peut parfois être scindé en deux composantes. Un BFR d’exploitation limité aux seuls éléments strictement liés à l’activité économique de l’entreprise et un BFR hors exploitation regroupant les éléments divers. Dans ce cas, on a :
BFRE        = Stocks +Créances d’exploitation – Dettes d’exploitation
BFRHE    = Créances hors exploitation – Dettes hors exploitation

2. La relation entre Fonds de Roulement, Besoin en Fonds de Roulement et Trésorerie
Il convient d’abord de définir la trésorerie. Elle traduit le solde entre les Actifs de trésorerie et les Passifs de trésorerie. Elle se calcule ainsi qu’il suit :
T            = Actifs de trésorerie -Passif de trésorerie
              = (VMP + Disponibilités) – (Conc. bancaires courants + Banques créditeurs)
La relation fondamentale de trésorerie s’établit de la façon suivante :
FR -BFR = T
Cette relation constitue d’abord une identité comptable qui se déduit de l’égalité entre le passif et l’actif du bilan. Toutefois, elle a une signification financière importante.
Lorsque
FR > BFR, la trésorerie est positive. L’entreprise finance son BFR avec des ressources stables (sous l’hypothèse que FR > 0). C’est plutôt une bonne situation, mais il faut veiller à ce que le niveau de la trésorerie ne soit pas trop élevé.
Lorsque
FR < BFR, la trésorerie est négative. L’intégralité du BFR n’est pas financée par des ressources stables. L’entreprise fait recours à des crédits bancaires à court terme pour financer une partie de son BFR. Cela ne constitue pas une mauvaise situation en soi, à condition que la rotation des créances et dettes d’exploitation permette de faire face aux remboursements des concours bancaires courants.
Enfin, on pourrait dire que l’optimum est une situation où la trésorerie est nulle (FR = BFR). Le financement du BFR est juste couvert par des ressources stables.
Bon Courage :)
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La théorie des organisations


   La théorie des organisations est une discipline située à la limite entre l’Économie des organisations, la Sociologie des organisations, la gestion et la science politique. Elle s’intéresse aux organisations, aussi bien marchandes que non-marchandes, dans toutes leurs diversités (entreprise, hôpital, syndicat, association, administration, conventions, …). Elle a pour but d’analyser leur fonctionnement, leur structure et leur développement et de proposer des améliorations.
Les grands thèmes de cette discipline sont le pouvoir, les relations et rapports sociaux, l’analyse des configurations et la communication dans les groupes. Son développement a suivi les évolutions politico-sociales du XXe siècle, s’articulant selon les auteurs autour d’études empiriques ou de travaux largement théoriques.
En économie, on étudie l’ensemble des arrangements institutionnels permettant la mise en œuvre de la production et l’échange de biens et de services. Dans un sens plus restreint, l’économie des organisations consiste dans l’étude de l’organisation comme entité économique spécifique, l’entreprise étant l’organisation analysée de manière privilégiée.
Pour plus de détails, vous trouverez ci dessous un document très intéressant à télécharger. Bonne lecture

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Gestion d'entreprise: une courte définition




On entend beaucoup parler de gestion d’entreprise. Mais quelle en est la définition ? Découvrez-le grâce à cet article.



Définition de la gestion d’une entreprise

La bonne gestion d’une entreprise passe par la mise en place des ressources nécessaires afin d’atteindre des objectifs précis, dans le cadre d’une politique d’entreprise définie.

Gestion d’entreprise : 3 points importants

La gestion comprend trois points importants :
  • la planification : permet de fixer les objectifs de l’entreprise et de déterminer les missions de chaque salarié.
  • la mesure et le contrôle : afin de valider la réussite d’une action, de faire des bilans et de suivre la mise en place des différentes actions.
  • l’action et la réaction : pour établir rapidement des corrections si la situation le demande.
Une bonne gestion va permettre au chef d’entreprise de prendre des initiatives. Il devra faire des choix, veiller à la durabilité de son entreprise, s’assurer de son bon fonctionnement, contribuer à son développement ainsi que faire le lien entre les diverses fonctions de ses salariés.
A savoir : il existe des formations pour gérer une entreprise, des formations pour les créateurs d’entreprises et des formations pour les artisans.
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Trouver une idée de création d'entreprise

         

  Bien nombreuses sont les personnes qui se sentent l’âme d’un patron, qui ont des économies à injecter dans un projet de création d’entreprise, qui ne veulent plus se faire commander et qui veulent tout simplement devenir leur propre patron. Nombreux aussi parmi ces futurs patrons d’entreprises, sont ceux qui n’ont pas d’idée pour créer leur entreprise. Souvent il n’y a pas un caractère d’entrepreneur, mais il faut du caractère pour être entrepreneur”. Alors si vous êtes prêt à vous lancer en indépendant, prêt à devenir un patron responsable et qu’il vous manque juste l’idée, Net Cours vous donne quatres( 4 ) pistes pour trouver une idée pour votre création d’entreprise.

Je veux démarrer mon entreprise mais je n’ai pas d’idée
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1. Faites un bilan de vos compétences :

Vous avez surement une compétence particulière qui peut être exploitée. Il ne faut pas nécessairement que ce soit une compétence rare, mais quelque chose que vous maîtrisez.
Posez cette compétence sur un papier et écrivez autour du mot tout ce qui vous passe par la tête en rapport avec cette compétence même ce qui vous paraît absurde ou loin d’une idée de création d’entreprise. Une idée même infaisable peut vous mettre sur la piste de l’idée de création d’entreprise que vous cherchez.
Ensuite reprenez chacune des anotations et voyez si cela vous semble possible d’en faire un business.

2. Restez à l’affût d’idées même quand vous n’y réfléchissez pas

Malheureusement il est rare qu’une idée géniale nous viennent pile au moment où nous sommes devant une feuille blanche… Le syndrôme de la page blanche …
Gardez toujours avec vous un carnet et un stylo pour pouvoir noter même les bribes d’idées à tout moment de la journée. N’avez-vous jamais dit “ce matin en me douchant j’ai eu une idée mais maintenant je l’ai oublié“, surement reviendra t’elle cette idée de création d’entreprise, mais dans le doute il vaut mieux la noter.
Noter tout ce qui vous passe par la tête et faites le point à la fin de la semaine, il y aura forcément un début d’idée de business si vous recollez tous les morceaux.

3. Demandez à votre entourage

Qui vous connait mieux que votre famille, vos amis ? Demandez-leur de participer à la recherche d’une idée pour créer votre entreprise.
En le présentant sous forme de jeu par exemple. Demandez à votre famille, à vos amis, à votre conjoint, dans quoi il vous verrez bien exerçer. L’avantage c’est qu’ils iront là où vous n’avez peut-être pas osé par humilité ou manque de confiance.
En plus en faisant participer des tiers, vous aurez des idées auxquelles vous-même n’auriez jamais pensé.

4. Posez-vous la question fondamentale

“Qu’est-ce qu’il manque autour de moi ?”
Forcément au moins une fois dans votre vie, vous avez constaté un manque autour de vous :
  • Pourquoi doit-on acheter cet objet alors qu’on pourrait le louer
  • Pourquoi trouve t’on toujours le même type d’aliment dans les sandwicheries
  • J’aimerai que quelqu’un me rende tel ou tel service mais ca n’existe pas
  • Etc …
Cette question vous pourrez la poser à tout les gens que vous croiserez dans votre quotidien, famille, amis, boulanger, boucher, coiffeur, … Et n’oubliez pas d’interroger aussi vos enfants ou les enfants de votre entourage, ils ont souvent de très bonnes idées ou vous en inspire.






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les 5 étapes d'une enquête de satisfaction

Bienvenue sur Net Cours


Étape 1. Le cadrage

1. Définition des objectifs et de la cible

Il faut définir les objectifs de l’enquête et identifier ce qui doit être mesuré :
  • Satisfaction globale ou partielle,
  • Satisfaction ponctuelle (événement) ou cumulée (expériences passées),
  • Satisfaction isolée ou comparée.
Suivant les besoins de l’organisme la cible peut être :
  • Tous les clients
  • Une partie représentative des clients
  • Les clients perdus (pour tenter de comprendre pourquoi sont-ils partis)
  • Les clients de la concurrence
Définir la cible c’est répondre à ces interrogations : Comment sélectionner les personnes à interroger au sein de cette population ? Qui va répondre ? Quelle est la taille de l’échantillon ?
Si pour des raisons de coûts (grand nombre de clients) il n’est réalisé qu’un sondage, il faut s’assurer de la représentativité de l’échantillon choisi.
  • Si les clients sont identiques (besoins, activités, CA, …), un prélèvement aléatoire peut être réalisé.
  • Si les clients sont différents, l’entreprise doit développer des enquêtes de satisfaction ciblées.

2. Définition de l’échantillon

Exemple de détermination d’un échantillon avec la méthode ABC
  • A = clients représentant 70 % du CA => 100 % des clients interrogés
  • B = clients représentant 20 % du CA => 50 % des clients interrogés
  • C = clients représentant 10 % du CA => 20 % des clients interrogés

3. Définition de la périodicité

Il faut enfin définir à quel moment l’enquête sera soumise : à froid, à chaud, en continu…
  • Les enquêtes ponctuelles permettent de mesurer la satisfaction des clients pour un projet / service particulier.
  • Les enquêtes périodiques (répétitives) permettent d’évaluer l’efficacité des actions menées d’une enquête à l’autre.
  • Les enquêtes « en continu », déclenchées systématiquement auprès des clients ayant acheté un produit / service permettent de mesurer leur niveau de satisfaction sur un aspect particulier. Un même client sera interrogé autant de fois qu’il passera commande. Ce mode est à utiliser si la fréquence d’achat est modérée, faute de quoi, un sentiment de lassitude pourrait s’instaurer.

Étape 2. L’élaboration du questionnaire

La présentation du questionnaire est importante car il s’associe à l’image de marque de l’organisme et augmente le taux de réponse.
Quelques règles à observer pour le questionnaire :
  • Doit respecter la règle d’or : 1 enquête, 1 objectif ! Si l’on souhaite obtenir le niveau de satisfaction du client, on ne lui posera pas des questions d’ordre marketing même si la tentation est grande…
  • Doit permettre de mesurer la satisfaction des clients par rapport à leurs besoins et attentes et non par rapport à ce que produit l’organisme
  • Ne doit pas aborder des sujets pour lesquels l’organisme n’a aucun moyen d’agir
  • Peut inclure un classement « importance du critère » qui permet de donner plus d’éléments sur les priorités à donner aux actions d’amélioration qui seront menées suite à l’analyse des enquêtes (bien qu’une question de satisfaction globale permette plus simplement de relativiser les réponses précédemment apportées).
  • Ne doit pas être trop long pour éviter la lassitude de l’interviewé ou son rejet (un contre-exemple : le questionnaire de la FNAC (il y a quelques années) qui totalise 8 pages !! et intègre des questions d’ordre marketing (assez personnelles) qui déclenchent un sentiment d’insécurité et de méfiance se traduisant par des taux de retour très faibles…)

Échelles d’attitudes

Du côté des échelles d’attitudes, options que vous proposez au répondant pour indiquer son niveau de satisfaction, il convient de privilégier les échelles simples et équilibrées et d’éviter le plus possible de changer d’échelle d’une question à l’autre, afin d’éviter de perdre le répondant. Ainsi, le choix peut se porter vers l’une de ces échelles d’attitudes :
  • Les échelles verbales : très satisfait, satisfait, insatisfait, très insatisfait
  • Cotation : de 0 à 10, de 0 à 4, …
  • Visuelles : smiley, feux tricolores, etc …
Suivant les objectifs recherchés, les échelles peuvent être :
  • Paires (pas de point médian) : l’interviewé doit se positionner
  • Impaires (point médian) : la neutralité ou le refus de réponse sont ainsi autorisés

Étape 3. La diffusion des enquêtes

Le mode de recueil est directement responsable du coût de l’enquête, de la taille du questionnaire et de la forme des questions. Les principaux modes d’administration d’enquêtes sont :
  • L’entretien en face-à-face
  • L’entretien téléphonique
  • Le questionnaire auto-administré (par voie postale, fax,  joint avec le produit/service, via un formulaire internet)
Analayse des avantages et inconvénients des différents modes d’administration :
  • Courrier, fax, mail, internet
  • Téléphone
  • Face à face
Avantages – Dispersion géographique importante – Coûts peu élevés-Contact oral avec le client – Coût moyennement élevé – Contrôle continu de la représentativité des clients – Possibilité de longs questionnaires – Recueil d’informations qualitatives – Contact direct avec le client
Inconvénients – Aucun contact avec le client – Taux de réponse incertain – Questionnaire succinct – Contrôle à postériori de la représentativité des clients- Questionnaire limité – Chronophage- Coûts élevés – Risque de dévier du questionnaire initial

Étape 4. L’analyse des résultats

Il convient d’analyser les critères de chaque question (une note globale donnée pour chaque question ne permet pas de voir où se situe l’entreprise de manière précise).

Niveau de satisfactionCas n°1Cas n°2
Très satisfait230
Satisfait4063
Insatisfait307
Satisfait4063
Très insatisfait730
Satisfait4063
Total des satisfaits6363

Un exemple pour illustrer Dans les deux cas, le nombre de répondant satisfaits est identique mais dans le cas n°2, l’entreprise est moins performante selon les dires de ses clients (pas de très satisfaits et plus de très insatisfaits).
Une matrice d’analyse peut ensuite être déployée afin de prioriser les actions à mener selon l’importance des critères du questionnaire.

Étape 5. Communication des résultats

Communication externe

Commercialement il est intéressant d’indiquer aux clients les actions globales qui découlent de l’enquête de satisfaction en vue d’accroître leur satisfaction et de valoriser leur participation à l’enquête.
Mais cette communication ne peut être réalisée que si l’entreprise est sûre d’atteindre les objectifs fixés sur le plan d’actions consécutif à l’enquête (mise en œuvre des ressources, motivation et volonté des personnes).

Communication interne

Suivant les personnes ciblées, les résultats doivent être présentés différemment.
Fonctions concernéesObjectifsMode de représentation
Direction(re)Définition de la politique et des objectifsSynthèse générale Résultats synthétiques
Responsable qualitéÉvolution / amélioration du système de management de la qualitéAnalyse de tous les items Classement des réponses
Responsables de service Pilotes de processusPlan d’actions d’améliorationRésultats ciblés (par processus)

Sachant qu’un client mécontent le fait savoir à 10 personnes de son entourage, qu’un client juste satisfait le garde pour lui et que seul un client très satisfait le dit à 3 ou 4 personnes, on comprend que l’entreprise doit « éradiquer » l’insatisfaction et ne pas se contenter de clients satisfaits. Mais cela demande un effort important d’écoute et de remise en question qu’il n’est pas toujours évident de fournir…
En conclusion, l’enquête de satisfaction, bien employée, reste un excellent outil pour améliorer la compréhension des besoins des clients et ainsi les fidéliser.
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